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» Un bienfait n’est jamais perdu »; »Nul n’est pas prophète dans son pays, dit-on.
Ces deux adages peuvent constituer le soubassement de notre présent article consacré à la remise d’un diplôme d’Excellence et de mérite au ministre des PT-NTIC et ministre intérimaire de l’EPSP, son Excellence Emery Okundji, par nos confrères de » l’Union des Éditeurs au grand Kasaï ». Car, si le Chef du Gouvernement sortant ou des structures de l’État attitrées n’ont pas pensé à primer cet officiel congolais pour sa distinction dans la bonne gouvernance, la discipline et la ténacité dans la gestion des affaires publiques, au moins les professionnels des médias ont mis toutes les batteries en marche pour valoriser ses traces dans les deux ministères précités.
*Mais pourquoi avoir décerné un diplôme à Emery Okundji ?*
Cette question vaut son pesant d’or. Car, l’opinion devra vraiment savoir, chiffres à l’appui, les raisons qui ont milité à la remise de ce prix combien important pour la carrière politique de celui qui fait partie de la nouvelle génération des jeunes politiques qui portent en eux les stigmates du changement.
LIBERTÉ PLUS vous livre ci-dessous l’extrait d’un texte produit par des experts en la matière en collaboration avec notre rédaction :
Après plus d’une décennie passée dans la léthargie, le Ministère des Postes et Télécommunications-Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication retrouve aujourd’hui ses marques et réalise des performances économiques très significatives. Au cours de cette année 2019, il vient de faire montre d’une grosse capacité dans la maximisation des recettes du Trésor Public comme l’exige le gouvernement.
Pour preuve, ce ministère a atteint à la fin du 1er semestre 2019, une réalisation de 130.675.157.868,97 CDF soit une exécution du budget de 125,21 % alors qu’il avait reçu des assignations annuelles pour l’exercice budgétaire 2019 de l’ordre de 104.364.403.184,00 CDF. Ces assignations ont été atteintes sans compter des encours cumulés de l’ordre de 117.754.237.991,00 CDF non encore recouvrés à ce jour.
Toutes ces performances sont à mettre dans l’actif de l’actuel Ministre de PT-NTIC Emery Okundji Ndjovu qui a placé son mandat sous le signe de la rigueur, de la discipline et de la lutte contre la fraude fiscale. Par ailleurs, il convient de souligner surtout sa détermination de lutter contre la fraude caractérisée souvent par la minoration des droits dus au Trésor, qui gangrène ce secteur depuis plusieurs années, secteur où nombre d’agents de l’Etat privilégient leurs profits personnels et trouvent toujours des arrangements égoïstes avec des opérateurs au détriment des intérêts de l’Etat.
C’est dans ce cadre que l’Union des Editeurs du Grand Kasai lui a décerné ce mercredi 14 Aout 2019 le diplôme d’Excellence et de Mérite pour son sens élevé de patriotisme qui place l’intérêt de l’Etat Congolais au centre de ses préoccupations.
Cette vision est confortée par l’accession au sommet de l’Etat du Président Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo qui fait de la lutte contre la fraude fiscale ou parafiscale une des priorités absolues de ses actions quinquennales. L’appui sans faille qu’il a apporté à la résolution heureuse du contentieux de renouvellement de la licence 2G de Vodacom est une illustration de sa volonté de mettre définitivement fin à tous les arrangements individuels qui ont longtemps privé l’Etat congolais des moyens financiers pour le développement de la Nation.
L’attitude ferme, fondée sur le respect des lois et règlements du pays, adoptée par le Président de la République dans ce dossier, face à la pression des multinationales et certaines chancelleries, prouve à suffisance sa détermination à lutter contre la corruption et les antivaleurs qui ont conduit notre pays à la misère actuelle.
Le Ministre Emery Okundji ne compte pas en rester là. Car, il est reste convaincu que son ministère a un rôle extrêmement important à jouer dans la croissance et le développement de la République Démocratique du Congo. Pour lui, des nouvelles mesures doivent être prises pour permettre à l’Etat Congolais de maximiser ses recettes.
Concrètement, il suggère la dotation des différents services techniques du Ministère (Secrétariat général et ARPTC) des équipements et compétences nécessaires pour assurer un contrôle efficace de ce secteur hautement technologique. Car, en effet, l’ARPTC est, à ce jour, incapable de mener un contrôle efficace de la qualité des services fournis par les opérateurs des télécommunications, de l’utilisation du spectre des fréquences.
Cette défaillance est à l’origine du coulage des recettes. Ce qui empêche le Trésor public d’encaisser les recettes liées notamment aux pénalités pour mauvaise qualité de service, pour utilisation non autorisée du spectre des fréquences. Bien plus, la Police du secteur n’est pas suffisamment outillée pour lutter contre les activités clandestines de certains opérateurs.
Du reste, il pense aussi que des décisions importantes, courageuses et urgentes doivent être prises, notamment la promulgation de la Loi sur les Télécommunications et les Technologies de l’Information et de la Communications, le renforcement du système de contrôle des flux téléphoniques (voix, sms et data) aux standards internationaux en collaboration avec une expertise avérée, l’élargissement de l’assiette fiscale par la promotion des services nouveaux des TIC … », fin de citation.
Hervé Mulumba
