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Le langage du Président de la République, Félix Tshisekedi, autour de 15millionsgate semble connaître une évolution systématique par rapport à ses précédentes initiatives médiatiques.
Alors qu’il se remettait complètement à la justice pour savoir à quoi pouvait ressembler cette affaire qui a tenté de gâcher la fête de l’alternance et du changement à la cité de l’OUA, le Chef de l’État congolais a révélé ce dimanche que les 15 millions n’ont pas été volés ni détournés du Trésor public. Il a évoqué une histoire ayant éclaboussé suites à un mauvais partage d’une commission (Cop).
»Selon mes informations, a-t-il lancé dans son interview de dimanche sur TV5MONDE, il s’agit non pas d’un détournement de fonds, mais d’une affaire de rétrocommissions. Nous sommes certains que ce n’est pas de l’argent volé au Trésor. En réalité, il y a eu de la maladresse. L’inspecteur général des finances est un peu sorti de sa mission et je l’ai d’ailleurs appelé pour le lui dire, tout en l’assurant de mon soutien face aux menaces inacceptables qu’il a pu recevoir ».
Comme on le voit, la justice a donc le pain sur la planche. Elle peut se servir des informations livrées par le magistrat suprême congolais pour orienter ses enquêtes et donne la vraie version des faits à l’opinion publique. Car, au départ c’était l’ANR, un service dépendant du président de la République, qui a demandé à l’inspection général des finances, un autre service dépendant du président de la République, d’ouvrir une enquête sérieuse sur l’utilisation des finances publiques depuis le mois de juillet, car, a-t-elle révélé l’ANR, il y avait une urgence liée à la sécurité nationale.
À suivre…
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