Déchu de ses fonctions par une majorité écrasante, le gouverneur Bobo Boloko Bolumbu a été réhabilité par la Cour constitutionnelle en Août dernier contre la volonté populaire.
Et depuis, il fait face à une pression considérable de la rue qui ne cesse de réclamer sa démission pour incompétence mais ce dernier ne veut nullement abdiquer et n’hésite pas de recourir aux méthodes dictatoriales pour museler ses opposants.
C’est exactement ce qui s’est passé ce jeudi, 18 novembre à Mbandaka où plusieurs personnes, parmi lesquelles les membres de l’UDPS, qui marchaient pacifiquement ont été maltraités, torturés et arrêtés, a indiqué l’un des manifestations à liberteplus.net parlant ainsi de 16 arrestations dans le rang des manifestants.
« La marche pacifique d’aujourd’hui demandant au président de la République la révocation de BOBO BOLOKO, a été brutalement réprimée, 16 collèges ont été arrêtés molestés et conduits directement au cachot sans être attendus, révèle-t-il.
Il s’agit, poursuit-il, de :
1. JOSEPH BAYOKO LOKONDO
2. CAMILLE MOWANGI
3. 2 membres de l’UDPS
4. Un droumeur
5. Un journaliste de la Radio Sarah qui était entrain de faire son travail de couvrir l’événement
Et les autres membres de la Génération Consciente
Nous exigeons leur libération immédiate et sans condition au nom de l’État de droit, conclut-il.

Il sied de rappeler que le gouverneur Bobo Boloko Bolumbu a été mis en accusation au mois d’octobre pour le meurtre de Germaine Inga Yeni, une jeune femme tuée, selon les plaignants, par ses gardes du corps lors de l’ouverture de la session budgétaire à l’Assemblée provinciale le 30 septembre à Mbandaka.
Dossier à suivre..
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