Au cours de la plénière présidée, mardi 21 mars 2023, le président de la Chambre basse du Parlement, Christophe Mboso N’kodia Pwanga, a annoncé que le fameux contrat signé en 2008 entre la République démocratique du Congo et un Groupement d’entreprises chinoises, va faire l’objet d’un contrôle parlementaire durant cette session de mars.
À l’instar d’autres personnes, le speaker de l’Assemblée nationale a déclaré que cette convention prive l’État congolais d’importantes recettes.
« Au cours de cette session, des contrats signés entre l’Etat congolais et certains partenaires feront l’objet de contrôle parlementaire, tel que le contrat chinois et tant d’autres. Dans les jours à venir, nous allons nous investir. Cette mauvaise gouvernance prive l’Etat congolais des recettes indispensables pour le développement du pays », a-t-il annoncé.
Signalons que cette déclaration du président de l’Assemblée nationale fait suite à un récent rapport de l’Inspection générale des finances (IGF), où il est indiqué qu’il y a « plusieurs irrégularités financières » dans ce contrat en défaveur de la République démocratique du Congo.
Dernièrement, lors de la 99ème réunion du Conseil des ministres, le président de la République Félix-Antoine Tshisekedi a demandé la révision de cet accord pour un « rééquilibrage des avantages visant à garantir les intérêts de la RDC dans l’exploitation de la SICOMINES S.A. ».
Signé sous le régime de l’ex- chef de l’État Joseph Kabila, ce contrat prévoyait la construction des infrastructures par les entreprises chinoises en RDC en échange de l’exploitation du cobalt et du cuivre congolais.
Fabrice Lukamba