RDC : Sous le couvert du Lualaba, le Sénateur KAUMBA LUFUNGA avalise le bradage de nos minerais par la SICOMINES

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Face à la volonté tous azimuts manifestée par certains fils de notre pays, piqués on sait trop par quelle mouche et qui, pour des intérêts mesquins et non avoués, défendent à cor et à cri ceux qui nous martyrisent, en nous laissant 1$ US pendant, qu’en même temps, ils en empochent 10 millions, le peuple demeure simplement interloqué. D’où, l’interrogation qui revient sur toutes les lèvres de savoir : à quoi est dû ce remue ménage qu’on observe dans certains salons huppés de notre pays chaque fois qu’il faut circonscrire les intérêts bien compris de notre mère patrie la RD Congo ? La question en vaut la chandelle. Et, pour cause ?

En quête d’une identité longtemps bafouée par ceux qui étaient sensés la protéger, pourquoi va-t-il être opportun, en ce net moment, de s’attaquer à la gouvernance de notre pays qui se refuse de cacher indéfiniment une arnaque d’une dizaine d’années, simplement parce qu’on est habitué à une maladresse ? Ceci équivaut fort malheureusement au drame de cet esclave qui, en dépit des souffrances qu’il subit, loue son tortionnaire et préfère ne tenter aucune expérience avec une autre personne, parfois moins violente que ce maître qu’il a l’habitude de côtoyer.

Dès lors, faut-il à un politique, sénateur de surcroît, de ramener la question de toute une nation à la seule province de Lualaba ? C’aurait été le Sankuru, le Kongo central ou que sais-je encore ? Qui ignore que les lualabais sont, pour la circonstance, les premiers bénéficiaires des avantages liés à l’exploitation de leurs terres ? Il en serait de même pour d’autres terriens dans les mêmes circonstances.

Cependant, se demande l’opinion, jusqu’où le gouvernement de notre pays se plairait-il à comptempler ses hommes et femmes dupés, saignés à blanc et payés en monnaie de singe pendant que ceux qui exploitent leurs terres se font des fortunes immenses pour plusieurs générations après eux dans leurs pays respectifs ? Ne serait ce pas là pour le gouvernement une façon de démissionner de ses responsabilités en ne manifestant aucune attention aux nombreuses violations des droits de ses citoyens ?

Si la SICOMINES n’avait rien à se reprocher, où étaient logés certains dossiers ressortis par notre prétendu donneur des leçons qui parle lui 1,006 milliards $ US investis dans les infrastructures en faveur de la rd Congo, pendant que les experts de l’IGF n’en ont pas eu vent lors de leur descendante à SICOMINES ? Fallait-il uniquement un  »audit externe sérieux » tel que le prétend l’honorable Kaumba Lufunga dans sa motion d’information, pour que les chinois acceptent de se livrer à cet exercice de décompte sans rien cacher comme ils l’ont fait avec les inspecteurs de l’IGF ?

Ceci nous emmène à bien d’autres interrogations pour éclairer la lanterne de nos concitoyens soucieux d’en savoir un peu plus sur la gestion de nos ressources minières qui, un jour se seraient épuisées, et pour quelle fin?

Dans ces circonstances, Qui, mieux que l’IGF, assurerait le gouvernement congolais de la fiabilité du travail qu’auraient abattus ces offices étrangers mieux que nos inspecteurs bien formés et suffisamment rodés pour identifier hic et nunc les tenants et les aboutissants de telle ou telle autre emprise sur le contrat?

N’est-ce pas là une fuite en avant cachant mal une volonté délibérée de tromper la bonne foi de la partie congolaise, en mettant en doute le travail fourni par nos experts pendant que ceux de l’expertise étrangère pourraient satisfaire la partie chinoise, sans absolument disposer des compétences autrement plus qualifiées à celle des agents de l’IGF qui, eux, disposent d’une expértise largement éprouvée et non des moindres?

Cette tendance à employer une expertise extérieure est elle exempte des suspicions de la république qui, dès l’arrivée au pouvoir du président Félix Tshisekedi a eu le réflexe de revisiter le fameux contrat chinois qui dégagait une telle opacité susceptible d’être tirée au clair ?

Dès lors, les pouvoirs publics congolais doivent-ils continuellement faire des courbettes envers un contractant disant une chose et son contraire à la fois, car, le contrat chinois tant venté par nos concitoyens d’être le meilleur du fait de son caractère gagnant-gagnant, s’avère moins qualifié et donne lieu à des interrogations sur son bienfondé ayant permis à quelques individus d’en tirer profit au détriment de la république ?

Les mesures préventives prisent par l’État ne le sont que pour une courte durée, le temps de jauger les préalables susceptibles d’activer la suite de l’application de ce contrat. Dans tous les cas, il est du devoir des contractants, chacun en ce qui le concerne, de faire tout ce qui est en leur pouvoir pour mener à bien la part des responsabilités qui leur incombe pour parvenir à la réalisation de leurs objectifs.

Si dans le cas d’espèce, celà peut constituer, tel que l’indique l’honorable sénateur Kaumba Lufunga, une raison susceptible de repousser d’autres investisseurs à se désintéresser à la coopération avec la République démocratique du Congo, ce qui est faux sur toute la ligne, on peut aussitôt comprendre que notre sénateur est plus versé dans la politique que dans les affaires. Car, un homme d’affaires averti ne se fie pas aux propos des tiers tant et si bien qu’il n’est pas assuré que son informateur ne vise pas dans sa démarche à décourager des potentiels concurrents ?

Il revient donc au gouvernement de tirer toutes les conséquences y afférentes pour ne pas prêter le flanc aux devins des malheurs, prêts à sacrifier toute une génération pour des intérêts égoïstes et mesquins n’ayant rien à voir avec la promotion du bien collectif comme ils le prétendent. Contrat gagnant-gagnant, oui, c’est possible, grâce à la vigilance tous azimuts de l’IGF.

Qui dit mieux ?

Liberté Plus

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