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On le sait suffisamment, la constitution demeure cette loi fondamentale qui guide la nation. Étant la loi mère, c’est-à-dire: celle de laquelle toutes les autres lois dépendent, elle doit être l’émanation de chaque peuple, se basant sur la sociologie, la manière d’appréhender l’avenir, bref leur culture et tient compte des expériences heureuses ou malheureuses qu’elle a connues dans son histoire.
C’est dans cette perspective que le nouveau chef de l’État gabonais, le Général de Brigade Brice Clotaire Oligui Nguema va soumettre au référendum le 16 novembre prochain, un projet de Constitution portant des réformes notables à l’organisation politique du Gabon.
Parmi les réformes profondes en vue, il y a la suppression du poste de Premier Ministre, tandis que les conditions d’accès à la présidence de la République sont renforcées. Ainsi, ne peut accéder à la présidence de la République qu’un candidat né d’un père et d’une mère gabonais. Le conjoint ou un descendant du président en exercice ne peut pas lui succéder à l’issue de son mandat.
Cette dernière disposition est salutaire dans la mesure où elle évite au pouvoir « d’errer dans la famille d’un chef d’État en exercice » avec des conséquences souvent fâcheuses susceptibles de faire prospérer des fautes ou erreurs commises par son prédécesseur dans le but de protéger un avantage familial quelconque. Le cas récent des Bongo ayant dirigé le Gabon pendant 56 ans en est une illustration patente.
Le mandat présidentiel est lui arrêté à 7 ans renouvelable une seule fois.
Plusieurs observateurs de la politique gabonaise estiment que l’actuel chef de l’État gabonais prévoit lui-même d’exercer le pouvoir après la transition de deux ans qui prend fin en août 2025, après le putsch qui l’a propulsé à ce poste en 2023.
Qui vivra, verra !
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