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Ayant longtemps attendu que les choses au niveau régional trouvent une solution apaisée dans l’affront que connaît le grand Congo face au petit Rwanda qui tient à conquérir les riches terres du grand kivu, le peuple congolais n’a pas trouvé mieux que de protester, à sa manière, en s’en prenant à quelques ambassades favorables à l’expansion du Rwanda, notamment , celle de la France, du Rwanda et de l’Ouganda dont le fils du roi Museveni a, dans X, ex tweet, félicité les tutsis d’avoir pris Goma.
À l’opposé de cette indélicatesse condamnée, du reste, par les autorités du pays, les initiatives prises par le gouvernement de la République Démocratique du Congo sont, dans l’ensemble, destinées à sauvegarder l’image de marque de la nation, particulièrement concernant les relations extérieures de l’État. Les pourparlers de Luanda ayant accouché d’une souris, le gouvernement n’a pas eu d’autres alternatives que de prendre à témoin ceux qui ont exigé la tenue de ce dialogue pour la paix entre Kigali et Kinshasa, notamment, les responsables politiques de la SADC, l’Union européenne et les nations unies qui tenaient à une solution africaine de la situation.
Malheureusement, il faut le signaler, la bonne foi de la RDC a une fois de plus était trompée, singulièrement par les dirigeants de l’EAC qui disposent d’un agenda caché, en invitant les deux belligérants dans une réunion urgente au Kenya pour un dialogue express,et pour quelle finalité. Car, fort de son avancée après avoir investi Goma, le Rwanda n’a fait que renforcer ses positions pour avoir le dessus lors de toutes négociations prévues à cet effet par les organisations directement impliquées dans cette guerre.
Cependant, après une analyse sommaire effectuée par les observateurs avisés de la politique de la sous région, deux groupes se sont automatiquement créés autour de cette question opposant les pro et les contre Tshisekedi ou simplement ceux qui s’opposent à la politique de la ligne dure de Félix-Antoine Tshisekedi de ne pas dialoguer directement avec le M23. Ainsi, le Kenya, l’Ouganda se mettent derrière Paul Kagame, tandis que l’Afrique du Sud et le Burundi s’alignent derrière Félix Tshisekedi. Les compagnies aériennes des pays dont les ambassades ont été vandalisées ont suspendu leurs vols à destination de la RDC. Je ne pense que les aéronefs de la RDC pourront poursuivre sans anicroches leurs vols dans ces pays
D’ores et déjà, l’embrasement de la sous-région n’est qu’une question de temps, si les autorités politiques de ces états décident de demeurer fermes dans leurs positions. Il suffira que d’autres forces interviennent, la Russie ou la Chine, par exemple, pour que la situation dégénère. Car, l’humiliation subie par le grand Congo peut entraîner un revirement de la géopolitique en sollicitant l’intervention de ces pays et d’aller à l’encontre des pôles traditionnels Est-Ouest qui, autrefois, ont entretenu la guerre froide. Car, nous ne devons pas nous voiler la face à l’égard de ceux qui sont déterminés à faire échec à toute tentative du maintien au pouvoir de Félix. C’est finalement une question de vie ou de mort pour la survie politique de Félix-Antoine Tshisekedi.
Dans la prospective de se maintenir au pouvoir, il va de soi qu’une politique à la mesure de la situation critique que connaît la RDC soit diligentée par le gouvernement Félix Tshisekedi pour éviter une recolonisation en vue de notre pays par les puissances coloniales qui reviennent à pas feutrer à travers le Rwanda, afin de prendre définitivement le contrôle des minerais stratégiques dont regorge le sous-sol congolais, susceptibles d’être gérés par les puissances du bloc de l’Est et résister à la manipulation de l’occident. Car, il y a lieu de savoir que le bloc qui aura la RDC sous sa coupe, aura le leadership mondiale de la technologie de la seconde moitié du 21e siècle.
Qui dit mieux ?
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