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Un fait non moins important dans la guerre qui sévit à l’Est de la République démocratique du Congo vient d’avoir lieu à Goma, Chef-lieu de la province du Nord-Kivu. Il s’agit, vous vous en douter, de la nomination d’un nouveau gouverneur, des vices-gouverneurs, d’un maire et des bourgmestres. Comme annoncé par des sources locales, la cérémonie de leur installation intervient a eu lieu ce jeudi, 06 février 2025 au stade de l’unité en pleine ville de Goma.
Les mêmes sources établissent que le Rwanda a lancé, depuis quelques jours, des activités commerciales dans le Nord-Kivu sans payer des douanes. Entre-temps, les rebelles se comportent en gangsters en prenant des forces des biens d’autrui et en organisant des visites régulières dans les domiciles des privés.
Goma vit donc le calvaire de son histoire et pleure plus de 3.000 morts parmi sa population meurtrie par des attaques répétées même sur la route.
Cette situation se déroule au vu et su de la fameuse communauté internationale ou encore de l’ONU dont les agents de la MONUSCO observent sans broncher et incapables d’élever la voix.
De son côté, Kinshasa met en place des mécanismes de dialogue sous l’égide de la CENCO qui prétexte que c’est la seule option valide pour protéger la vie des populations. Le parlement, quand à lui, annonce qu’il mettra sur pied des initiatives politiques et diplomatiques pour obtenir des sanctions économiques et de rupture de coopération contre le Rwanda, une démarche sans aucune assurance dès lors que l’opinion publique congolaise développe depuis peu une méfiance contre la communauté internationale jugée passive sur la situation qui prévaut dans la partie orientale de la RDC.
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