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Les condamnations contre les fonctionnaires de la police ayant arrêté brutalement l’ancien gouverneur de Kongo central, Atou Matoubuana, ce Samedi, 18 décembre, viennent de partout, mais Élie Luboya Kashama désapprouve, cependant, les appels au soulèvement populaire effectués par l’honorable Jean-Claude Mvuemba, Président de l’Assemblée provinciale du Kongo central dans une vidéo balancée sur les réseaux sociaux.
« (…) Je lance un appel au Ne-kongo de se soulever contre cette humiliation d’un des nôtres et je vous dis, ça ne se passera pas ainsi. Même sous le régime de monsieur Kabila nous n’avons jamais vécu ça», a déclaré Jean Mvuemba.
Ces propos sont de nature à perturber l’ordre public, rétorque Elie Luboya Kashama, combattant de l’UDPS, qui invite Jean-Claude Mvuemba qui a réagi sous l’influence de l’émotion à retirer immédiatement ces déclarations.
Comment, s’interroge ce combattant, un membre du pouvoir peut-il tomber si bas même s’il est avéré que l’acte commis par les agents de sécurité lors de l’interpellation de Atou Matoubuana constituent une brutalité que nous condamnons tous et qui nécessite une action disciplinaire.
Elie Luboya Kashama révèle qu’après la diffusion de la vidéo de Jean-Claude Mvuemba, certains compatriotes ont levé l’option de bloquer la route du Kongo Central à tous les véhicules qui viennent de Kinshasa.
On peut donc comprendre par là qu’une communauté soutient un leader à qui on reproche d’avoir détourné l’argent du trésor public?
Elie Luboya s’inscrit en faux contre Jean-Claude Mvuemba qui tente de dramatiser la situation et veut faire croire à l’opinion publique que ce genre d’arrestations n’ont jamais été commises depuis l’époque de Simon Kimbangu. Faux, peut-il nous dire comment est-ce qu’on avait arrêté le vice-gouverneur Justin Luemba dans l’affaire Ma Mimi ? En quoi est-ce que cette situation isolée entache tout un régime au point que Jean-Claude Mvuemba nous compare avec le régime totalitaire de Joseph Kabila.
« Je suis seulement désolé de voir une autorité de la trempe de Jean-Claude Mvuemba se livrer à un tel spectacle, alors qu’il a des canaux pour obtenir gain de cause», renchérit Elie Luboya Kashama qui dit ne pas aussi être d’accord avec de la réaction précipitée du ministre des droits humains qui a osé parler même au nom du gouvernement sans attendre la tenue du Conseil des ministres.
Affaire à suivre…
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