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En prélude au 9ᵉ Sommet de la Conférence Internationale sur la Région des Grands Lacs (CIRGL), la Première ministre, Judith Suminwa Tuluka, a reçu mercredi, 18 juin 2025, le Secrétaire exécutif, João Samuel Caholo, venu lui présenter le rapport des travaux préparatoires.
« J’ai rencontré Madame la Première ministre pour lui exposer les raisons de notre visite, avec l’appui du ministre de l’Intégration régionale. Les travaux se sont bien déroulés, dans un esprit de cordialité et de respect pour les institutions. Nous sommes sortis avec une impression positive du gouvernement de la RDC, qui soutient les initiatives de la CIRGL », a déclaré João Samuel Caholo.
Le ministre Didier Mazenga a précisé que les discussions avec la délégation de la CIRGL ont duré trois jours et qu’un rapport a été présenté au Président Félix Tshisekedi. Ces discussions ont notamment porté sur l’exploitation illégale et l’importation des minerais de la RDC, l’organisation du sommet et les priorités de la présidence congolaise, ainsi que l’engagement de la Première ministre pour une CIRGL efficace au service de la paix et du développement.
« La CIRGL soutient la RDC dans ses efforts pour restaurer la paix dans l’Est et mettre fin à l’exploitation illégale de ses ressources minières », a-t-il ajouté.
En tant que coordinatrice de l’action gouvernementale, Judith Suminwa s’emploie à œuvrer pour la paix dans la région des Grands Lacs. Depuis la 18e réunion du Comité interministériel régional, organisée le 24 novembre 2024 à Luanda, la RDC se prépare à prendre la présidence rotative de la CIRGL.
Conformément à l’article 23 du pacte de la conférence, cette présidence est actuellement assurée par l’Angola, qui a dépassé le délai de deux ans prévu. La RDC va donc prendre le flambeau pour renforcer la stabilité et la paix dans la région.
Il convient de rappeler que la Conférence Internationale sur la Région des Grands Lacs (CIRGL) a été instituée en réponse aux nombreux conflits politiques qui ont marqué cette région. Le conflit le plus marquant fut le génocide rwandais de 1994, qui a causé plus de 800 000 victimes et renforcé l’instabilité politique en République Démocratique du Congo. La création de la CIRGL résulte de la reconnaissance de la dimension régionale de ces conflits et de la nécessité d’un effort concerté pour promouvoir la paix et le développement durable.
La CIRGL comprend douze États membres : l’Angola, le Burundi, la République Centrafricaine, la République du Congo, la République Démocratique du Congo, le Kenya, l’Ouganda, le Rwanda, la République du Sud Soudan, le Soudan, la Tanzanie et la Zambie.
Abigael Miantela/LIBERTÉ PLUS
