Dans une correspondance adressée il y a peu au président de la République, son excellence Fatshi, monsieur Martin Fayulu, candidat malheureux à la présidentielle de décembre 2018, avait sollicité la bienveillance du Chef de l’État pour la mise en place d’un organisme chargé de la réforme institutionnelle sous sa responsabilité. Malheureusement, pour lui, sa requête n’a pas obtenu l’assentiment du Chef de l’État pour raison de commodité.
Selon certains avis, cette option consistait en une trêve sinon un abandon des ambitions ayant longtemps hanté » le commandant du peuple » de ravir le fauteuil présidentiel à son frère bien-aimé Félix Tshisekedi. Pour d’autres d’autres, par contre, au lieu d’être utile à la République, cet organisme sensé chevaucher entre le Parlement et le Sénat, constituerait un tonneau des Danaïdes destiné à satisfaire des anciens de Genève trop grincheux pour le pouvoir de Fatshi.
N’ayant pas obtenu gain de cause, Martin Fayulu a décidé de reprendre sa lutte pour le pouvoir. Il l’a répété au Secrétaire général de l’ONU, Mr. Antonio Gutters, en visite à Kinshasa, par la voix de son représentant Devos Kitoko, Secrétaire General de l’ECIDE. Mais, se demande le commun des mortels, à quoi est dûe cette incohérence dans l’action inconstance du »commandant du peuple » dont les objectifs changent selon les humeurs ?
De l’analyse de nos observateurs bien avertis, ayant jugé inefficace sa tentative de pulvériser son concurrent de CACH par le soulèvement populaire, Martin Fayulu s’est rabattu sur l’idée d’inféoder de manière furtives le pouvoir de Félix. Dans le viseur figurait, entre autre la réduction de l’influence du Chef de l’État aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur du pays, dès lors qu’il se serait placé en déphasage avec la constitution par la création de cet organe monstre.
LAMUKA, cette méga structure, s’étant muée en une force politique d’opposition sous la coordination de Moïse Katumbi, a cessé de servir de marchepied aux appétits de grandeur exprimés par leur ancien candidat président de la République. Ce qui justifie son retour à sa plateforme de base, la dynamique de l’opposition ( DO), rebaptisée pour la circonstance : Dynamique pour la vérité des urnes.
Dans cette marche abracadabrante, s’expriment nos observateurs ; qu’en serait-il de cette plateforme au cas où Fatshi accédait à la requête de FAYULU ?
Et, dans l’affirmative, cette requête serait une monnaie d’échange à son combat de la vérité des urnes de Martin FAYULU dont la quintessence demeure la recherche des intérêts personnels et ceux de ses proches plutôt que ceux de la masse longtemps berneé?
Qui dit mieux ?
Hervé Mulumba
RDC: Tshisekedi-Fayulu: « Je t’aime, moi non plus»
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