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Le Combattant Joseph Bulabula s’est confié ce mercredi à LIBERTÉ PLUS pour dénoncer la réforme électorale annoncée par le Front Commun pour le Congo ( FCC) autour du processus du vote présidentiel qui, pour cette plateforme, devra commencer à se faire par suffrage indirect, c’est-à-dire à travers les parlementaires comme cela se fait avec les gouverneurs qui sont votés au second degré par les élus provinciaux.
C’est de l’utopie, déclare Joseph bulabula, de croire qu’une telle réforme passera. Car, elle vise tout simplement à confisquer complètement le pouvoir du peuple et à faire la promotion des hommes illégitimes à la tête de la nation. Nous gardons encore en mémoire le mauvais souvenir des élections sénatoriales caractérisée par une corruption à outrance.
C’est ce même groupe, rappelle-t-il, qui avait ramené le mode du vote du Président à un tour, alors que le constituant de l’actuelle Constitution l’avait, de manière claire, et pour besoin de légitimité du pouvoir, fixé à deux tours.
Pour ce faire, je le dis de manière précise que cette dernière carte du FCC ne passera pas comme ça été le cas avec l’affaire des lois Minaku et Sakata, le passage en force du nouveau Président de la CENI Ronsard Malonda ou encore avec cette fameuse affaire de la mise en accusation du Chef de l’état.
Personnellement, je pense que ça sera nécessaire que le peuple puisse se mobiliser fortement le 15 Septembre, le jour de la rentrée parlementaire afin de mettre en garde les parlementaires contre toute tentative de marcher sur le droit du peuple, a-t-il soutenu.
Par ailleurs, Joseph Bulabula pense que le FCC n’est pas sincère. Car, depuis un certain temps, cette plateforme ne fait que prendre des initiatives allant dans le sens contraire de la vision politique de son excellence Félix Tshisekedi.
« Vous vous souviendrez que lors de son discours sur l’état de la nation l’année passée devant le Congrès, le Président de République avait émis le vœu de voir la présidentielle passer d’un à deux tours, Mais comment le FCC, sois-disant partenaire politique sort aujourd’hui l’idée de faire élire un Chef de l’état au second degré; Et pourtant le spectacle désolant de la corruption ayant caractérisé les élections sénatoriales est encore frais dans nos mémoires? S’est interrogé Joseph Bulabula avant de révéler que la présente demarche du FCC vise tout simplement à créer l’instabilité et un grand désordre dans le pays pour mettre en difficulté le choix de son excellence Félix Tshisekedi à la tête de l’Union africaine en 2021. Car, martèle-t-il, ils savent qu’à ce poste, FATSHI sera au centre de tous les enjeux politiques dans le continent.
«Pour conclure, je demande à la famille politique du Chef de l’État dans laquelle je fais partie de multiplier les stratégies pour ne pas seulement rester à la défensive face aux multiples projets de distraction que nous présente la famille politique du Sénateur Joseph Kabila».
HMT
