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Dans une interview exclusive accordée à liberteplus.net, Emmanuel Dioko, Président de la Ligue des Jeunes de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS), s’est dit très satisfait du déplacement effectué la fois dernière avec la première dame de la République Denise Tshisekedi dans la province du Kongo-Central, d’autant plus que ça lui a permis de communier avec la jeunesse du Parti de ce coin du pays. Il a également profité de l’entretien pour placer quelques mots concernant la nomination des juges au sein de la Cour constitutionnelle.
*C’est une interview réalisée par Fabrice Lukamba et Hervé Mulumba*
*Libertplus.net* : Monsieur Emmanuel Dioko, bonjour ! Vous êtes le président de la ligue des jeunes de l’Union pour la démocratie et le progrès social. Vous avez accompagné la distinguée première dame de la République dans la province du Kongo-Central la fois passée. Pourriez-vous nous parler brièvement de ce déplacement avec madame Denise Nyakeru Tshisekedi ?
*Emmanuel Dioko* : Bonjour monsieur le journaliste. Pendant sept (7) jours, nous étions avec la première dame au Kongo-Central. La première étape c’était Moanda où la population a manifesté sa grande joie d’avoir sur le sol de Simon Kimbangu la première dame de la République. Après Moanda, nous sommes partis à Boma, Tshela jusqu’au mausolée du premier président de la République démocratique du Congo, monsieur Kasavubu; et nous sommes descendus à Matadi, Kimpese et jusqu’à Kasangulu. Pendant tout ce temps, la population du Kongo-Central a montré son amour envers le Chef de l’Etat, voyant surtout le changement qui s’opère au pays. Elle a exprimé ses desiderata à la première dame, qui lui a promis d’ailleurs qu’elle lui répondra lorsqu’ils seront encore là avec le président FATSHI. Moi j’ai eu aussi le temps de communiquer avec les différents membres de la Ligue des jeunes, parce que la mobilisation cétait d’abord la jeunesse du Parti qui a répondu positivement et qui a accompagné les habitants du Kongo-Central. Nous avons communié avec les différents comités, et là-bas nous avons constaté que la Ligue des jeunes est présente. Seulement nous avons recadré un peu les choses parce qu’il y avait des problèmes de dédoublement. Et nous espérons que lorsque nous allons envoyer une équipe d’inspection, nous allons voir les choses s’améliorer.
*Liberteplus.net* : Docteur, l’actualité oblige, et nous profitons de l’occasion pour avoir votre lecture ou réaction à propos de ce qui se dit au tour de la nomination des juges dans la Cour constitutionnelle, des juges qui vont d’ailleurs prêter serment le mercredi prochain, selon certaines sources. Que dites-vous quand il y a des déclarations comme quoi cela pourrait mettre en péril la coalition CACH-FCC ?
*Emmanuel Dioko* : Je commence par votre dernière phrase. Mais pourquoi mettre en péril la coalition, pendant que la coalition existe pour le pays et lorsque le Chef de l’Etat prend les décisions qui vont dans le sens de protéger le peuple congolais, pourquoi la coalition va se sentir menacée ? Moi je crois, et nous sommes en train de le voir que le Chef de l’Etat, chaque acte qu’il est en train de poser, c’est pour le bien-être du peuple. Et ça respecte d’ailleurs la Constitution et tous les textes de notre nation. Moi, je demande à tous ceux qui hésitent encore de nager dans la mouvance du changement, de ne pas retenir les séquelles du passé qui faisaient en sorte que la loi soit taillée sur mesure. Maintenant, nous avons besoin des institutions fortes et non des personnalités fortes. Parce que la nation c’est d’abord les institutions et non les individus. J’appelle d’ailleurs tous les jeunes de la République à être présents ce mercredi au Palais du peuple. C’est une grande journée pour la démocratie.
*Liberteplus.net* : Restons dans ce chapitre. Vous êtes au courant de la position de madame Jeannine Mabunda, présidente de l’Assemblée nationale et du sénateur Alexis Thambwe Mwamba, président du Sénat, qui n’hésitent pas à boycotter cette cérémonie. Votre commentaire ?
*Emmanuel Dioko* : C’est un conseil que je vais leur donner. Ils doivent aimer le pays plus que les individus. Quand on est figé derrière les individus, l’intérêt général est bafoué. Donc, ils doivent se rattraper. Nous sommes au moment du « Peuple d’abord » et des individus après.
*Liberteplus.net* : Quand vous parlez du soutien de individus, vous voulez dire qu’ils se focalisent sur le Chef de leur famille politique, l’ancien Président de la République Joseph Kabila ?
*Emmanuel Dioko* : Bon, ils sont fixés… Il faut évoluer. Le fixisme, c’est ce qui tue l’humanité. Nous sommes déjà dans la mouvance du changement avec le président Félix Tshisekedi qui prône la démocratie et l’Etat de droit.
*Liberteplus.net* : Docteur Emmanuel Dioko, merci.
*Emmanuel Dioko* : C’est moi qui vous remercie messieurs les journalistes.
